Les martiniquais sont connus pour avoir le rythme dans la peau. En effet, la musique est une culture importante sur l’île aux fleurs. Elle fût déjà omniprésente à l’époque de l’esclavage, car c’était un moyen pour les esclaves de se détendre après une journée de labeur. Si le zouk est indéniablement la musique emblématique des Antilles, d’autres styles musicaux animent aussi les célébrations martiniquaises.

Martinique musique : l’histoire de la musique martiniquaise

La musique occupait déjà une place importante dans les rituels quotidiens des Arawaks. Ils disposaient de leurs instruments et dansaient au cours des cérémonies populaires. Ils se servaient aussi de la musique pour faire tomber la pluie. Toutefois, il existe peu d’informations sur les spécificités de la musique des Arawaks. On peut simplement deviner qu’elle était monophonique, contrairement aux musiques jouées par les artistes durant les fêtes antillaises actuelles. D’ailleurs, si vous souhaitez assister à ces célébrations, n’oubliez pas de faire une location voiture boite automatique martinique au préalable.

Les débuts de la musique créole

Quand les colons ont pris possession de la Martinique en 1635, ils ont introduit leurs genres musicaux, qui étaient pour eux un symbole du pouvoir de la classe dirigeante. Il s’agissait de la musique religieuse et de la musique militaire. La musique créole naîtra plus tard de la rencontre entre les différentes expressions musicales (militaire, religieuse, savante, africaine et européenne).

Les esclaves et la musique

La musique était un moyen pour les esclaves de se réunir dans la joie. Or, leur musique était réprimée par les églises, car elles redoutaient que les esclaves préparent des rébellions ou des complots durant leur rassemblement. D’ailleurs, la musique d’Afrique était considérée comme sauvage et dépourvue de sens artistique, contrairement à la musique bourgeoise de l’époque.
Malgré tout, les esclaves appréciaient les petits moments durant lesquels ils pouvaient danser et s’amuser, car cela leur rappelait leur terre natale. On peut encore constater aujourd’hui à quel point les martiniquais apprécient la musique et la danse durant leur carnaval. Pour profiter de cet événement, pensez à la location voiture cheque vacances avant votre arrivée. Elle vous permettra de vous déplacer librement.

Les instruments utilisés en Martinique

Voici les principaux instruments de musique utilisés par les martiniquais :

Le tambour

Les musiques traditionnelles martiniquaises ont été importées durant la traite négrière. Elles sont basées sur les instruments suivants :

  • Le tibwa ;
  • Le chacha ;
  • Les instruments de percussion.

Le tambour était l’instrument préféré des esclaves. Il en existait deux sortes durant la période coloniale. Les esclaves les construisaient à partir de tonneaux, de peaux et de bambous creux.

La banza

Cet instrument était très célèbre au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, on le connaît sous le nom de banjo, dont la forme est dérivée du banza.

L’anzarka

C’est un instrument à cordes provenant d’Afrique. Il était très présent lors des moments festifs des esclaves.

Le zouk

Le zouk est un genre musical très populaire en Martinique. Il est apparu dans les Antilles françaises vers 1970. Le zouk s’est fait connaître par le groupe Kassav. Au fil des années, il s’est développé en plusieurs variantes :

  • Le zouk béton : le premier tube de Kassav « Zouk la sé sèl médikaman nou ni » en est un. Il se caractérise par un rythme de musique très rapide ;
  • Le zouk métal : il s’agit d’un mélange de hard rock et de zouk ;
  • Le zouk love : la musique est moins rythmée, avec des paroles d’amour ;
  • Le ragga-zouk : un mélange de zouk et de musique jamaïcaine ;
  • Le zouk RnB : un mélange de zouk et de musique américaine.

La musique contemporaine en Martinique

La Martinique ayant connu l’esclavage pendant une longue période, sa musique emprunte aussi bien les rythmes de l’Afrique que ceux des valses et des menuets français. Aujourd’hui, la musique martiniquaise se caractérise par une fusion de la civilisation française et africaine.

Le bèlè martiniquais

Cet art comprend de la musique, du rythme, des paroles, des contes et des danses. Au cours du XXe siècle, le bèlè fût rejeté par les élites, car il s’agissait d’une danse populaire pratiquée par les esclaves dans les rues Cases-Nègres.

La biguine

Cette danse est apparue en Guadeloupe, puis en Martinique au XIXe siècle. On distingue la biguine orchestrée et la biguine de tambour.

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